Road Trip Moto 7 Jours : Alpes, Verdon, Cévennes, Ardèche, Guide Complet & Conseils

Road Trip Moto 7 Jours : Alpes, Verdon, Cévennes, Ardèche, Guide Complet & Conseils

Qu’il s’agisse des montagnes altières des Alpes, du parfum entêtant des gorges du Verdon, des forêts profondes des Cévennes ou de la chaleur minérale de l’Ardèche, certaines routes ne se contentent pas d’être parcourues : elles se vivent.

Programme du Road Trip Moto 1 Semaine d’Évasion et de Virages en France

Pendant 7 jours, c’est un voyage à ciel ouvert qui vous attend. Le rugissement de votre moteur répondra à l’écho des vallées, la route deviendra votre plus fidèle compagne, et chaque virage sera une promesse : celle d’une France authentique, spectaculaire, parfois sauvage, toujours vibrante.

Ce périple n’est pas qu’un simple alignement de kilomètres : c’est un fil tendu entre les sensations, entre la brise alpine du matin et la chaleur provençale du soir. C’est la liberté pure, celle qu’on ressent lorsqu’on roule sans contrainte, lorsque l’horizon est la seule limite.

Bien sûr, pour que le rêve ne tourne pas court, la préparation sera votre meilleure alliée : une machine affûtée, un équipement adapté aux caprices du climat, et une pointe d’instinct pour savoir quand suivre la route… et quand s’en écarter.

Alors, prêt à tracer votre chemin parmi les plus belles routes de France ? L’Alpe, le Verdon, les Cévennes et l’Ardèche vous attendent et ils ont mille histoires à vous raconter.

Jour 1 : De Grenoble à La Grave par la Route Napoléon et le Col du Lautaret

Notre aventure démarre de Grenoble, porte d’entrée idéale vers les Alpes. Cette ville dynamique, nichée entre montagnes et rivières, est facilement accessible depuis la plupart des grandes villes françaises. Si vous venez de loin, prévoyez d’arriver la veille pour être frais et dispos au départ.

Dès 8h30, après un café corsé et un croissant croustillant, prenez la direction de Bourg d’Oisans par la N85. Cette route, surnommée la “Route Napoléon”, offre déjà un avant-goût des plaisirs à venir avec ses virages bien dessinés et ses panoramas à couper le souffle. En quittant Grenoble, vous sentirez immédiatement la température chuter légèrement et l’air se purifier première sensation grisante de ce voyage !

Après environ 50 km et une heure de route, vous atteindrez Bourg d’Oisans, petite ville animée au pied des montagnes. C’est l’occasion de faire une courte pause, vérifier votre machine et peut-être prendre un café au “Le Café de Paris“, lieu emblématique où se croisent passionnés de deux-roues motorisés ou non.

Ensuite, préparez-vous à l’un des moments forts de la journée : l’ascension du mythique Col du Lautaret (2058 m) par la D1091. Cette route légendaire vous offre 40 km de pur bonheur motard avec ses lacets parfaitement dessinés et ses vues imprenables sur les massifs environnants. En route, vous croiserez le barrage du Chambon, où nous vous conseillions vivement de vous arrêter pour quelques photos. Le contraste entre l’eau turquoise du lac et les sommets enneigés crée une carte postale vivante que vous n’êtes pas près d’oublier.

Pause déjeuner avec vue

Pour le déjeuner, visez La Grave, authentique village de montagne situé à environ 85 km de Grenoble. Le “Bistrot de la Meije” vous accueille avec une terrasse offrant une vue imprenable sur le glacier de la Meije. Leur plat du jour est souvent une bonne surprise, mais ne passez pas à côté de leur tarte aux myrtilles maison si elle est au menu ! Comptez environ 1h30 pour cette pause bien méritée.

L’après-midi : Col du Galibier et descente vers Valloire

Une fois restauré, remontez en selle pour l’ascension du Col du Galibier (2642 m), l’un des plus hauts cols routiers des Alpes françaises. Les 17 km qui séparent La Grave du sommet sont un enchantement pour tout motard qui se respecte : virages en épingle, panoramas à 360° et sensation de liberté absolue. Attention toutefois aux changements météorologiques rapides, même en plein été un blouson coupe-vent ou une veste imperméable dans les sacoches n’est jamais superflu.

Au sommet, accordez-vous un moment de contemplation. L’air y est vif et pur, la vue sur les sommets environnants est spectaculaire. C’est le moment idéal pour quelques photos souvenirs et pour échanger avec d’autres motards car oui, vous ne serez certainement pas seul à profiter de ce paradis sur deux roues !

La descente vers Valloire est tout aussi exaltante, avec une succession de virages qui met à l’épreuve votre technique de pilotage. Prenez votre temps, savourez chaque courbe et chaque panorama. La route est généralement en bon état, mais restez vigilant aux gravillons dans certains virages, surtout après une période de pluie.

Fin de journée et hébergement

Après cette journée riche en émotions et en kilomètres (environ 130 km au compteur), nous vous recommandons de poser vos valises à Valloire, charmante station de montagne qui sait accueillir les motards. L’Hôtel “La Pulka” propose des chambres confortables. Mention spéciale pour leur terrasse ensoleillée où vous pourrez savourer une bière locale bien fraîche en discutant de votre journée.

Pour ceux qui préfèrent une ambiance plus authentique, le Gîte “Les Trois Cols” offre une expérience inoubliable, situé à proximité de Valloire, est une option d’hébergement appréciée des voyageurs de passage. Son emplacement en altitude en fait une base pratique pour les motards en route vers les grands cols alpins. Pensez à vérifier directement avec l’établissement les services proposés, notamment en cas de besoin pour sécher vos équipements ou sécuriser votre moto.

Points de ravitaillement et conseils pratiques

Sur cet itinéraire, les stations-service sont présentes dans les principales localités (Grenoble, Bourg d’Oisans, Valloire), mais peuvent être plus rares en altitude. Une règle d’or en montagne : ne laissez jamais votre jauge descendre sous le quart du réservoir. La station Total à Bourg d’Oisans est un point stratégique pour faire le plein avant d’attaquer les cols.

Côté équipement, même en plein été, les températures peuvent chuter drastiquement en altitude. Prévoyez des couches superposables : un sous-vêtement technique, une couche intermédiaire chaude et votre équipement habituel. Des gants plus chauds pour les cols ne sont pas superflus, même en juillet !

Avant de quitter Valloire pour vous reposer, n’oubliez pas de jeter un œil à la météo du lendemain. L’application Météo-France propose des prévisions spécifiques pour les cols de montagne, une information précieuse pour planifier votre journée suivante.

Les sites incontournables sur la route

Si le temps vous le permet, ne manquez pas ces quelques détours qui enrichiront votre journée :

  • Le Musée Hydrelec à Vaujany, à 15 minutes de Bourg d’Oisans, retrace l’histoire fascinante de l’hydroélectricité dans les Alpes.
  • Le jardin alpin du Lautaret, près du col du même nom, vous offre une pause botanique rafraîchissante avec plus de 2000 espèces de plantes de montagne.
  • À La Grave, les plus téméraires peuvent s’offrir une montée en téléphérique jusqu’à 3200 mètres, pour un point de vue exceptionnel sur le massif des Écrins.

Ce premier jour de road trip vous aura offert un condensé de ce que les Alpes ont de meilleur à proposer aux motards : des routes techniques, des paysages à couper le souffle et cet indescriptible sentiment de liberté que seule la moto peut procurer en montagne. Mais ce n’est que le début demain, d’autres cols légendaires vous attendent pour poursuivre cette aventure sur deux roues à travers les plus beaux paysages de France.

Jour 2 : De Valloire au Beaufortain via les Cols du Télégraphe, de la Madeleine et des Saisies

Après une première journée riche en sensations et une bonne nuit de repos à Valloire, votre corps et votre machine sont prêts à reprendre la route. Ces deux prochains jours vont vous offrir un festival de virages et de panoramas, jusqu’à atteindre la perle des Alpes : Annecy et son lac aux eaux cristallines.

Réveillez-vous tôt pour profiter pleinement de cette journée chargée. Un petit-déjeuner copieux à votre hébergement et c’est parti pour de nouvelles aventures ! Quittez Valloire par la D902 en direction du Col du Télégraphe (1566 m). Ce premier col de la journée, bien que moins connu que ses voisins, offre déjà des virages parfaitement dessinés et une vue splendide sur la vallée de la Maurienne.

La descente vous mène à Saint-Michel-de-Maurienne, où vous prendrez la direction de Saint-Jean-de-Maurienne. C’est ici que commence l’ascension du mythique Col de la Madeleine (1993 m). Ses 19 kilomètres de montée sont un régal pour tout motard : la route serpente à travers forêts et alpages, avec une succession de virages en épingle qui mettent à l’épreuve votre technique de pilotage. Au sommet, accordez-vous une pause au Chalet de la Madeleine. Leur chocolat chaud maison est réputé, même en été, et vous pourrez admirer le panorama sur le Mont Blanc par temps clair.

La descente vers La Léchère est tout aussi exaltante, avec une succession de virages rapides et fluides. À La Léchère, prenez la direction d’Albertville par la N90. Cette portion plus roulante vous permettra de reposer un peu vos bras après les enchaînements techniques du matin.

Pour le déjeuner, nous vous recommandons de faire une halte à Albertville, ville olympique qui offre plusieurs options pour se restaurer. Le restaurant “L’Art Lie (Le Bistrot Gourmand)” propose des plats du jour à base de produits locau. C’est également l’occasion de faire le plein d’essence avant d’attaquer l’après-midi.

Après cette pause bien méritée, cap sur le Beaufortain, région alpine préservée et authentique. Empruntez la D925 en direction de Beaufort, patrie du fromage du même nom. La route s’élève progressivement à travers des paysages bucoliques, entre prairies verdoyantes et chalets traditionnels. À Beaufort, un arrêt s’impose à ”la coopérative laitière” pour découvrir (et déguster !) le fameux Beaufort. Si vous avez de la place dans vos sacoches, c’est l’occasion de ramener un morceau de ce délicieux fromage d’alpage.

Poursuivez ensuite vers le Col des Saisies (1633 m) par la D218. Cette route panoramique offre des vues imprenables sur le Mont Blanc. Au sommet, vous traverserez la station de ski des Saisies avant d’entamer la descente vers Flumet. Cette portion est particulièrement agréable, avec des virages larges et bien visibles qui permettent de maintenir un bon rythme tout en savourant les paysages.

Pour cette deuxième nuit, nous vous conseillons de poser vos valises à Flumet ou à Megève, selon votre budget. À Flumet, le Toi du Monde propose des chambres confortables avec une ambiance incroyable. Pour ceux qui préfèrent un peu plus de luxe, direction Megève où le Chalet Saint-Georges offre un accueil chaleureux aux motards avec spa pour détendre vos muscles après cette journée intense.

Jour 3 : Du Beaufortain à Annecy via le Col de la Colombière et le Col des Aravis

Après un bon petit-déjeuner, enfourchez votre monture pour cette troisième journée qui vous mènera jusqu’à Annecy. Depuis Flumet ou Megève, prenez la direction de Sallanches par la D1212. Cette route vous offre des vues spectaculaires sur le massif du Mont Blanc, particulièrement impressionnant le matin quand les premiers rayons du soleil illuminent ses neiges éternelles.

À Sallanches, bifurquez vers le Col de la Colombière (1613 m) par la D4. L’ascension est progressive et vous permet d’admirer la vallée de l’Arve qui s’étend en contrebas. Au fil des virages, la végétation change, laissant place à des alpages où paissent tranquillement vaches et chèvres. Le sommet offre un panorama à 360° sur les Aravis et le Massif du Mont Blanc. Prenez le temps de vous arrêter au petit café du col pour un expresso revigorant en contemplant ce paysage grandiose.

La descente vers Le Grand-Bornand est un pur moment de plaisir motard : la route est large, les virages bien relevés, et la vue sur la vallée du Bouchet est à couper le souffle. Au Grand-Bornand, charmant village de montagne aux chalets traditionnels, vous pourrez faire une courte pause pour vous dégourdir les jambes et admirer l’architecture locale.

Continuez ensuite vers La Clusaz par la D909. Cette station de ski réputée conserve tout son charme en été. C’est l’endroit idéal pour le déjeuner. Nous vous recommandons “La Ferme“, restaurant qui propose des spécialités savoyardes dans un cadre authentique. Leur croziflette (version locale de la tartiflette avec des petites pâtes appelées “crozets”) est un délice qui vous donnera l’énergie nécessaire pour l’après-midi.

Après ce repas réconfortant, préparez-vous pour l’un des moments forts de ce road trip : le Col des Aravis (1486 m). Accessible par la D909, ce col offre l’un des plus beaux panoramas des Alpes. La route, bien entretenue, serpente à flanc de montagne avec des virages parfaitement dosés. Au sommet, ne manquez pas la petite chapelle Notre-Dame des Aravis, lieu de pèlerinage des montagnards depuis des siècles. Un peu plus loin, plusieurs points de vue aménagés vous permettent d’immortaliser ce moment avec la chaîne des Aravis en toile de fond.

La descente vers Thônes vous fait traverser le pays du Reblochon, avec ses alpages verdoyants et ses fermes traditionnelles. À Thônes, vous pourrez faire une dernière pause avant la dernière étape vers Annecy. La station-service à l’entrée de la ville est l’occasion de faire le plein avant d’arriver à destination.

Les derniers kilomètres vers Annecy sont un enchantement. La route suit les gorges du Fier avant de déboucher sur la plaine d’Annecy. Et soudain, au détour d’un virage, le lac apparaît dans toute sa splendeur, entouré de montagnes et dominé par le massif de la Tournette. Ce moment magique est souvent décrit comme un coup de cœur par les motards qui découvrent cet endroit pour la première fois.

Pour votre séjour à Annecy, plusieurs options s’offrent à vous. L’Hôtel du Palais de l’Isle, situé en plein cœur de la vieille ville. Pour ceux qui préfèrent être au bord du lac, l’Hôtel Beausite à Talloires offre une vue imprenable sur le lac et les montagne. Les plus économes pourront opter pour le camping europa au bord du lac, qui propose des mobil-homes confortables.

La soirée à Annecy est l’occasion de découvrir la vieille ville, ses canaux et ses restaurants. Pour un dîner typiquement savoyard, “Le Freti” propose fondues et raclettes dans une ambiance chaleureuse. Si vous préférez les poissons du lac, “Le Belvédère” à Sevrier offre une cuisine raffinée avec vue sur le lac.

Ne manquez pas de vous promener le long du Pâquier, cette grande esplanade herbeuse qui borde le lac, idéale pour digérer votre repas tout en admirant les montagnes qui se reflètent dans les eaux calmes du lac. C’est aussi l’occasion de planifier votre journée du lendemain, car Annecy et ses environs regorgent de trésors à découvrir.

Jour 4 : D’Annecy aux Gorges du Verdon Cap vers la Provence et le lac de Sainte-Croix

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Après avoir savouré la fraîcheur des Alpes et la douceur d’Annecy, il est temps de mettre le cap vers le sud pour un changement radical de décor. Aujourd’hui, nous quittons les eaux cristallines du lac d’Annecy pour rejoindre le spectacle minéral des Gorges du Verdon, souvent surnommées le “Grand Canyon français”. Préparez-vous à une longue journée de route, mais quelle route !

En route vers le sud

Quittez Annecy de bonne heure, idéalement vers 7h30, pour profiter pleinement de cette journée riche en kilomètres et en découvertes. Prenez l’autoroute A41 en direction de Chambéry, puis l’A43 vers Grenoble. Cette portion autoroutière n’est pas la plus excitante, mais elle vous permettra d’avaler rapidement les premiers kilomètres.

À Grenoble, bifurquez sur l’A51 en direction de Gap. Le paysage commence déjà à changer : les montagnes s’adoucissent, la végétation devient plus méditerranéenne, et vous sentirez progressivement la température grimper à mesure que vous descendez vers le sud. À Sisteron, quittez l’autoroute pour emprunter la D4085 en direction de Digne-les-Bains. Cette route, plus tranquille, vous permet de commencer à savourer les paysages provençaux avec leurs champs de lavande (si vous voyagez en juin-juillet) et leurs villages perchés.

Une pause s’impose à Digne-les-Bains, préfecture des Alpes-de-Haute-Provence. Le “Café de France” sur le boulevard Gassendi vous accueille avec sa terrasse ombragée, idéale pour un café revigorant et peut-être une part de tarte aux pommes maison. C’est aussi l’occasion de faire le plein d’essence avant d’attaquer les routes plus sinueuses qui vous attendent.

À la découverte des Préalpes

De Digne, prenez la D20 en direction de Barrême, puis la D4085 vers Castellane. Cette portion de route est un véritable délice pour les motards : peu fréquentée, bien entretenue et offrant une succession de virages fluides à travers des paysages de plus en plus sauvages. Vous traversez les Préalpes de Digne, territoire encore méconnu qui mérite pourtant le détour.

À environ 20 km avant Castellane, ne manquez pas le village de Senez avec sa cathédrale du XIIe siècle, vestige d’un ancien évêché. Un arrêt rapide vous permettra d’admirer ce joyau architectural et de vous dégourdir les jambes avant la dernière ligne droite vers Castellane.

Castellane, porte d’entrée des Gorges du Verdon, mérite que vous y fassiez une pause déjeuner. Cette petite cité de caractère est dominée par le Roc, impressionnant piton rocheux sur lequel est perchée la chapelle Notre-Dame du Roc. Pour déjeuner, nous vous recommandons “L’hôtel Restaurant La Forge” qui propose une cuisine provençale à base de produits locaux. Leur salade niçoise et leur daube provençale sont particulièrement savoureuses, et la terrasse ombragée est parfaite pour une pause reposante.

Si vous avez le temps, une petite balade digestive dans les ruelles médiévales de Castellane s’impose. N’hésitez pas à monter jusqu’à la chapelle Notre-Dame du Roc (comptez 30 minutes aller-retour) pour profiter d’une vue panoramique sur la ville et les montagnes environnantes. C’est aussi l’occasion de laisser reposer votre monture et de vous dégourdir les jambes après la matinée de route.

Les Gorges du Verdon : le clou du spectacle

En début d’après-midi, c’est parti pour le plat de résistance : les Gorges du Verdon. Depuis Castellane, empruntez la D952 qui longe la rive droite du Verdon. Dès les premiers kilomètres, vous serez saisi par la beauté du site : la rivière aux eaux turquoise contraste magnifiquement avec les falaises calcaires qui s’élèvent parfois à plus de 700 mètres de hauteur.

La route de la Corniche Sublime (c’est son nom officiel, et il est bien mérité !) est un enchantement pour tout motard. Elle serpente à flanc de falaise, offrant à chaque virage des points de vue plus spectaculaires les uns que les autres. Plusieurs belvédères aménagés vous permettent de vous arrêter en toute sécurité pour admirer le panorama et prendre quelques photos. Le Belvédère de l’Escalès et celui du Point Sublime sont particulièrement impressionnants et méritent absolument un arrêt.

Un conseil de motard averti : sur cette route, ne vous laissez pas trop distraire par la beauté du paysage et restez concentré sur votre pilotage. Les virages sont parfois serrés, et le trafic peut être dense en haute saison. Profitez des aires d’arrêt pour admirer le panorama en toute sécurité.

Après environ 25 km de pure magie routière, vous arriverez au Pont du Galetas, qui marque l’entrée du lac de Sainte-Croix. Ce lac artificiel aux eaux d’un bleu intense est un autre spectacle à ne pas manquer. Prenez le temps de vous arrêter sur le pont pour admirer la vue sur l’entrée des gorges d’un côté et l’immensité du lac de l’autre.

Fin de journée au bord du lac

Pour terminer cette journée riche en émotions et en kilomètres (environ 350 km depuis Annecy), nous vous recommandons de poser vos valises dans l’un des villages qui bordent le lac de Sainte-Croix. Moustiers-Sainte-Marie, classé parmi les plus beaux villages de France, est un choix idéal.

Pour l’hébergement, “La Bastide de Moustiers“, bien que dans le haut de gamme, offre un cadre exceptionnel et un accueil chaleureux pour les motards. Pour un budget plus modeste, “L’Hôtel Le Relais” propose des chambres. Les amateurs de camping apprécieront le “Camping Les Pins“, situé à quelques centaines de mètres du lac, qui propose des emplacements ombragés et des mobile-homes confortables.

La soirée à Moustiers-Sainte-Marie est l’occasion de flâner dans les ruelles médiévales, d’admirer les boutiques d’artisans faïenciers (la faïence de Moustiers est mondialement réputée) et de dîner sur une terrasse avec vue sur les falaises. Le restaurant “La Part des Anges Moustiers” propose une cuisine provençale raffinée, tandis que “Café Gourmandises” offre des plats plus simples mais tout aussi savoureux à des prix plus doux.

Si vous avez encore un peu d’énergie, ne manquez pas le coucher de soleil sur le lac de Sainte-Croix. Les teintes rosées qui se reflètent dans les eaux turquoise créent un spectacle inoubliable, parfait pour clôturer cette journée contrastée entre la fraîcheur alpine du matin et la chaleur provençale du soir.

Conseils pratiques pour les Gorges

La route des Gorges peut être très fréquentée en haute saison (juillet-août), essayez donc de la parcourir tôt le matin ou en fin d’après-midi pour éviter les embouteillages et profiter pleinement de l’expérience. Les stations-service sont rares dans les gorges, assurez-vous donc d’avoir fait le plein à Castellane.

Côté équipement, la chaleur peut être intense dans cette région, surtout en été. Un gilet rafraîchissant ou une veste d’été bien ventilée sera votre meilleur allié. N’oubliez pas non plus la crème solaire pour protéger votre visage lors des arrêts, et prévoyez une bouteille d’eau dans vos sacoches pour rester hydraté.

Pour les amateurs de baignade, glissez un maillot de bain dans votre sac. Les eaux turquoise du Verdon ou du lac de Sainte-Croix sont une invitation irrésistible à la baignade après une journée sur la route. La plage des Salles-sur-Verdon, facilement accessible, est idéale pour un rafraîchissement bien mérité.

Demain, nous poursuivrons notre périple vers les Cévennes, autre joyau naturel qui nous promet de nouvelles découvertes et sensations. Mais pour l’heure, savourez ce moment de détente au cœur de la Provence, bercé par le chant des cigales et enveloppé par les parfums de lavande et de thym.

Jour 5 : Des Gorges du Verdon aux Cévennes Traversée de la Provence secrète

Après l’intensité minérale des Gorges du Verdon, changement d’ambiance radical ! Les deux prochains jours vont vous plonger dans l’univers sauvage et préservé des Cévennes, territoire de moyenne montagne où la nature règne encore en maître. Oubliez le tourisme de masse et les routes bondées ici, vous allez découvrir le plaisir de rouler sur des routes sinueuses et désertes, à travers forêts de châtaigniers, vallées profondes et villages de caractère.

Quittez le lac de Sainte-Croix de bonne heure pour profiter de la fraîcheur matinale. La journée sera longue, mais riche en découvertes. Prenez la D957 en direction d’Aups, puis la D31 vers Aiguines, un joli village perché qui offre une dernière vue imprenable sur le lac. La route serpente ensuite à travers le plateau de Valensole, célèbre pour ses champs de lavande. Si vous voyagez en juin-juillet, c’est un spectacle à ne pas manquer : des étendues violettes à perte de vue, ponctuées de quelques fermes en pierre.

Continuez vers Riez puis Manosque où vous pourrez faire une pause café bien méritée au “Café de la Poste” sur la place centrale. Profitez-en pour faire le plein d’essence car les stations se feront plus rares dans les heures à venir.

De Manosque, prenez la direction de Sisteron par la N96. Cette route vous fait traverser la vallée de la Durance, frontière naturelle entre Alpes et Provence. À Sisteron, la citadelle qui domine la ville mérite un petit détour si vous avez le temps. Sinon, continuez vers l’ouest par la D4085 puis la D942 en direction de Serres. Le paysage change progressivement : les oliviers cèdent la place aux chênes, l’air devient plus frais, vous entrez dans le territoire des Baronnies.

Pour le déjeuner, faites halte à Serres, charmant village médiéval. “Brasserie L’estaminet” vous propose une cuisine locale généreuse.

L’après-midi, prenez la D994 puis la D93 en direction de Nyons, capitale de l’olive noire. La route devient de plus en plus plaisante, avec de beaux enchaînements de virages et peu de circulation. De Nyons, poursuivez vers Bagnols-sur-Cèze par la D538. Cette portion traverse les contreforts des Cévennes et vous offre déjà un avant-goût des paysages qui vous attendent les jours suivants.

En fin d’après-midi, vous arriverez à Alès, porte d’entrée des Cévennes. Cette ville moyenne est idéale pour faire une halte nocturne avant d’attaquer le cœur du massif. L’hôtel “B&B HOTEL Alès Pôle Mécanique” offre un accueil chaleureux aux motards avec parking. Pour le dîner, testez le  “Restaurant Cévennes en ses veines Alès“, restaurant qui offre une qualité de cuisine exceptionnelle ! La viande est parfaitement cuisinée, un vrai régal, et le choix des vins est tout aussi remarquable.

Jour 6 : Au cœur du Parc National des Cévennes Gorges du Tarn, Causses et route sauvage

Après un petit-déjeuner copieux, préparez-vous pour une journée 100% Cévennes ! Depuis Alès, prenez la D6 en direction de Saint-Jean-du-Gard. Dès les premiers kilomètres, le ton est donné : la route s’élève progressivement à travers des forêts de châtaigniers, offrant par moments des échappées visuelles sur les vallées environnantes. Vous êtes désormais dans le Parc National des Cévennes, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

À Saint-Jean-du-Gard, faites une courte pause pour visiter la “Maison Rouge”, ancien musée des vallées cévenoles qui retrace l’histoire industrielle et culturelle de la région. C’est aussi l’occasion de faire le plein à la station du village une précaution utile, car les points de ravitaillement sont rares dans le massif.

Poursuivez ensuite par la D907 vers Saint-André-de-Valborgne. Cette route est un pur délice pour les motards : étroite, mais bien entretenue, elle suit les méandres du Gardon et vous offre une succession de virages parfaitement dessinés. La circulation y est quasi inexistante, vous permettant de savourer pleinement le pilotage tout en admirant les paysages.

À Saint-André-de-Valborgne, bifurquez sur la D19 en direction du Col de l’Asclier (891 m). L’ascension est progressive et vous fait traverser des hameaux isolés où le temps semble s’être arrêté. Au sommet, prenez le temps d’admirer la vue panoramique sur les Cévennes. Par temps clair, on aperçoit même le Mont Aigoual au loin.

La descente vers Florac est tout aussi plaisante, avec une route qui serpente à travers les châtaigneraies et les petits villages de pierre. Florac, sous-préfecture de la Lozère, est l’endroit idéal pour déjeuner. “La Lozerette” propose une cuisine raffinée mettant à l’honneur les produits locaux. Leur aligot (purée de pommes de terre mélangée à de la tomme fraîche) accompagné d’une saucisse de l’Aubrac est un classique qui réconforte après une matinée sur la route.

Après déjeuner, accordez-vous une petite balade digestive dans Florac. La source du Pêcher, qui jaillit au cœur même de la ville, est un spectacle fascinant, surtout après une période de pluie. C’est aussi l’occasion de visiter la Maison du Parc National des Cévennes pour en apprendre davantage sur cet écosystème unique.

Pour l’après-midi, nous vous proposons une boucle exceptionnelle à travers les Causses et les Gorges du Tarn. Depuis Florac, prenez la D907bis en direction de Sainte-Enimie. Cette route, récemment refaite, est un régal pour les motards : large, bien revêtue, elle offre une succession de courbes fluides et de lignes droites permettant de belles relances.

Sainte-Enimie, classé parmi les plus beaux villages de France, mérite absolument un arrêt. Accroché à flanc de falaise au-dessus du Tarn, ce village médiéval possède un charme fou avec ses ruelles étroites et ses maisons de pierre. Prenez le temps de descendre jusqu’aux berges du Tarn pour tremper vos pieds dans l’eau fraîche un vrai bonheur par temps chaud !

Continuez ensuite vers Les Vignes par la D907bis qui suit les Gorges du Tarn. Cette portion est probablement l’une des plus belles routes de France : d’un côté, la rivière aux eaux cristallines ; de l’autre, d’impressionnantes falaises calcaires qui s’élèvent parfois à plus de 500 mètres. La route est taillée à même la roche par endroits, créant des passages en encorbellement spectaculaires. Plusieurs belvédères aménagés vous permettent de vous arrêter pour admirer le paysage et prendre quelques photos mémorables.

Aux Vignes, bifurquez sur la D16 qui grimpe sur le Causse Méjean. Le contraste est saisissant : vous quittez l’humidité et la végétation luxuriante des gorges pour déboucher sur un plateau aride et désolé. Le Causse Méjean, plus grand causse de France, est un paysage lunaire ponctué de quelques fermes isolées et parcouru de troupeaux de brebis. La route y est parfaitement rectiligne par endroits, vous permettant d’admirer l’immensité de ce plateau calcaire.

Traversez le causse jusqu’à Meyrueis, autre village de caractère niché au pied du Mont Aigoual. C’est ici que nous vous suggèrons de passer la nuit. L’Hôtel Family propose des chambres confortables avec SPA. Pour une expérience plus authentique, le gîte “La Draille” vous accueille dans une ancienne ferme rénovée avec une vue imprenable sur les montagnes environnantes.

Pour le dîner, “L’Adonis” vous servira une cuisine cévenole traditionnelle dans un cadre chaleureux. Ne manquez pas leur soupe de châtaignes en entrée et leur gigot d’agneau du Méjean en plat principal des saveurs qui reflètent parfaitement le terroir local.

La soirée à Meyrueis est l’occasion de vous détendre après cette journée riche en sensations. Si le ciel est dégagé, profitez-en pour admirer les étoiles les Cévennes constituent l’une des zones les moins touchées par la pollution lumineuse en France, offrant un ciel nocturne d’une clarté exceptionnelle.

Ce qui rend les Cévennes si spéciales pour un road trip à moto, c’est cette sensation d’espace et de liberté. Contrairement aux routes alpines souvent fréquentées, ici vous pourrez rouler des heures sans croiser âme qui vive, savourant le plaisir simple d’être seul face à une nature préservée. Les routes cévenoles ne sont pas les plus techniques, mais elles offrent un équilibre parfait entre plaisir de pilotage et contemplation des paysages.

N’oubliez pas que les conditions météo peuvent changer rapidement dans les Cévennes, même en été. Un orage peut se former en quelques minutes, transformant les routes sèches en pièges glissants. Gardez toujours un œil sur le ciel et ayez une veste imperméable à portée de main. Les stations-service sont rares dans le massif, la règle d’or est de faire le plein dès que votre jauge passe sous la moitié, et de noter mentalement l’emplacement des stations que vous croisez.

Jour 7 : Des Cévennes aux Gorges de l’Ardèche Final spectaculaire entre falaises et rivière

Pour ce dernier jour de notre périple, nous quittons les hauteurs cévenoles pour descendre vers un autre joyau naturel du sud de la France : les spectaculaires Gorges de l’Ardèche. Une finale en beauté qui promet des sensations fortes et des paysages à couper le souffle avant de boucler cette semaine d’aventure.

Des Cévennes à l’Ardèche

Quittez Meyrueis après un bon petit-déjeuner, idéalement vers 8h30 pour profiter pleinement de cette dernière journée. Prenez la D996 en direction de Florac, puis bifurquez sur la D907 vers Alès. Cette route vous fait traverser la vallée française, l’une des plus belles des Cévennes, avec ses villages de schiste nichés à flanc de montagne et ses terrasses cultivées témoignant d’un passé agricole intense.

À Alès, suivez la direction de Barjac par la D904. Le paysage change progressivement : les reliefs s’adoucissent, les châtaigniers cèdent la place aux chênes verts et aux pins, et vous commencez à sentir les premières effluves méditerranéennes. À Barjac, charmant village médiéval à la frontière entre Gard et Ardèche, prenez le temps de faire une pause café sur la place du village. Le “Café du Midi” vous accueille sous ses platanes centenaires l’occasion de savourer un expresso et peut-être une part de fougasse aux grattons, spécialité locale.

De Barjac, prenez la D901 puis la D579 en direction de Vallon-Pont-d’Arc, porte d’entrée des Gorges de l’Ardèche. Cette route traverse les garrigues ardéchoises, territoire calcaire où la végétation méditerranéenne s’épanouit entre les rochers. Par temps clair, vous apercevrez au loin le Mont Ventoux qui domine l’horizon de sa silhouette caractéristique.

Le Pont d’Arc : une merveille naturelle

À l’approche de Vallon-Pont-d’Arc, l’excitation monte. Vous allez bientôt découvrir l’un des sites naturels les plus impressionnants de France. Mais avant d’attaquer les gorges proprement dites, faites un détour par le célèbre Pont d’Arc cette arche naturelle de 54 mètres sculptée par la rivière Ardèche au fil du temps.

Pour préserver le site et limiter la circulation, les accès directs en voiture sont restreints. La Communauté de communes propose désormais une navette gratuite depuis le centre-ville de Vallon-Pont-d’Arc vers les différents points d’accès au Pont d’Arc (Belvédère, Méandre…). Quelques parkings sont encore disponibles à proximité, mais leur capacité est limitée, et certains aménagements sont en cours de réhabilitation pour redonner à la zone son caractère naturel.
Le mieux est donc de vous stationner à l’un des parkings relais en ville et d’utiliser la navette gratuite pour rejoindre le site en toute tranquillité.

Si la chaleur n’est pas trop intense, nous vous recommandons de descendre jusqu’à la plage située sous le Pont d’Arc. Enlevez vos bottes, retroussez votre jean et trempez vos pieds dans l’eau fraîche de l’Ardèche un moment de pur bonheur après plusieurs jours sur la route ! Les plus téméraires pourront même faire une baignade complète, alors n’hésitez pas à glisser un maillot de bain dans vos sacoches si le cœur vous en dit.

Pour le déjeuner, plusieurs options s’offrent à vous à Vallon-Pont-d’Arc. ”Le Petit Jardin” propose une cuisine locale sur une terrasse ombragée. Leur salade ardéchoise (avec caillette, jambon cru et châtaignes) est parfaite pour un repas léger mais nourrissant. Si vous préférez quelque chose de plus rapide, les nombreuses échoppes du centre-ville proposent des sandwichs et des paninis que vous pourrez déguster au bord de l’eau.

La route des Gorges : le clou du spectacle

Après cette pause bien méritée, préparez-vous pour le clou du spectacle : la route touristique des Gorges de l’Ardèche (D290). Cette route de 36 kilomètres, qui relie Vallon-Pont-d’Arc à Saint-Martin-d’Ardèche, est considérée comme l’une des plus belles de France et à juste titre !

Dès les premiers kilomètres, le spectacle est grandiose. La route serpente à flanc de falaise, surplombant parfois de plusieurs centaines de mètres les eaux émeraude de l’Ardèche qui a creusé son lit dans le calcaire sur près de 30 kilomètres. Une dizaine de belvédères aménagés jalonnent le parcours, vous permettant de vous arrêter en toute sécurité pour admirer le panorama et immortaliser ces moments avec quelques photos.

Le Belvédère de la Madeleine, situé environ à mi-parcours, offre sans doute la vue la plus spectaculaire sur les gorges. Prenez le temps de vous y arrêter et d’emprunter le petit sentier qui mène à une plateforme d’observation. Le panorama à 180° sur les méandres de la rivière est simplement époustouflant et mérite bien quelques minutes d’arrêt.

Un conseil de motard à motard : sur cette route, ne vous laissez pas trop distraire par la beauté du paysage. Certains virages sont serrés et le trafic peut être dense en haute saison. Restez concentré sur votre pilotage et profitez des aires d’arrêt pour admirer le panorama en toute sécurité. En été, évitez les heures les plus chaudes (entre 12h et 16h) car la chaleur peut être écrasante sur cette route exposée au soleil.

Une fin de journée en beauté

En sortant des gorges à Saint-Martin-d’Ardèche, vous aurez parcouru l’un des plus beaux itinéraires de France. Pour terminer cette journée et ce road trip en beauté, nous vous suggèrons de remonter légèrement vers le nord en direction de Saint-Montan par la D86. Ce village médiéval perché, moins connu que ses voisins, offre un cadre authentique pour votre dernière soirée.

Mas Bel Loc”, situé à l’entrée du village, propose des chambres confortables avec vue sur les vignobles environnants. Pour une expérience plus originale, “Le Mas de la Borne”  vous accueille dans une demeure récemment restaurée.

Pour le dîner, “Le P’tit Bistrot” vous servira une cuisine ardéchoise raffinée dans un cadre chaleureux. Ne manquez pas leur crique ardéchoise (galette de pommes de terre) en entrée et leur suprême de pintade aux châtaignes en plat principal un festin qui résume parfaitement les saveurs de cette région.

Après le dîner, une petite balade digestive dans les ruelles médiévales de Saint-Montan s’impose. Le village, éclairé aux flambeaux en été, prend une dimension magique à la tombée de la nuit. Montez jusqu’aux ruines du château pour profiter d’une vue panoramique sur la vallée du Rhône. C’est le moment idéal pour faire le bilan de cette semaine d’aventure, de revivre mentalement les plus beaux moments et peut-être de commencer à planifier votre prochain road trip…

Et après ?

Selon votre point de départ et vos contraintes de temps, plusieurs options s’offrent à vous pour le retour. Si vous devez rentrer rapidement, l’autoroute A7 est accessible à Montélimar, à environ 30 minutes de Saint-Montan. Pour ceux qui préfèrent prolonger le plaisir, la vallée du Rhône offre encore de nombreux trésors à découvrir : les villages perchés du Vivarais, les vignobles de Saint-Joseph ou encore le Safari de Peaugres pour une expérience complètement différente.

Si vous avez une journée supplémentaire, nous vous recommandons de remonter la vallée du Rhône par la D86 sur la rive droite. Cette route peu fréquentée vous fait traverser de charmants villages viticoles comme Saint-Péray ou Cornas, réputés pour leurs vins. Une dégustation dans l’une des nombreuses caves du parcours (avec modération bien sûr) pourrait être une belle façon de clôturer ce périple.

Quelques conseils pratiques pour cette dernière journée

L’Ardèche peut être très chaude en été, surtout dans les gorges où la roche calcaire réverbère la chaleur. Prévoyez une veste légère et bien ventilée, et n’hésitez pas à ouvrir toutes les aérations de votre équipement. Une astuce de motard averti : un foulard humide autour du cou fait des merveilles pour vous rafraîchir.

Les stations-service sont présentes dans les principales localités (Vallon-Pont-d’Arc, Saint-Martin-d’Ardèche), mais peuvent être plus rares sur la route des gorges elle-même. Faites le plein à Vallon avant d’attaquer ce tronçon.

En haute saison (juillet-août), la route des gorges peut être très fréquentée, notamment par des camping-cars et des voitures de touristes qui n’ont pas l’habitude des routes sinueuses. Soyez patient et prudent dans les dépassements la beauté du paysage vaut bien quelques minutes supplémentaires sur la route.

Enfin, n’oubliez pas de garder votre appareil photo à portée de main, mais ne l’utilisez qu’aux aires d’arrêt. Les souvenirs que vous ramènerez de cette journée seront parmi les plus beaux de votre road trip.

Ce périple à travers les plus beaux paysages de France touche à sa fin, mais les sensations et les images resteront gravées dans votre mémoire. Des sommets alpins aux gorges calcaires, des lacs cristallins aux plateaux cévenols, vous avez parcouru une France diverse et authentique, loin des sentiers battus et des autoroutes anonymes. C’est ça, la magie du voyage à moto : cette immersion totale dans les paysages, cette liberté de s’arrêter où bon vous semble, ces rencontres impromptues au détour d’un virage. Alors, à quelle date votre prochain road trip ?

Conseils pratiques pour un road trip réussi

Maintenant que vous avez découvert cet itinéraire de rêve à travers les plus beaux paysages de France, parlons concret. Un road trip à moto réussi ne s’improvise pas complètement il demande un minimum de préparation, tant au niveau de l’équipement que de l’organisation. Voici mes conseils de motard à motard, forgés par des années d’expérience sur les routes françaises et quelques erreurs que vous pourrez ainsi éviter !

L’équipement essentiel : sécurité et confort

La base d’un road trip réussi commence par un équipement adapté. Pour un voyage d’une semaine traversant différentes régions climatiques, de la fraîcheur alpine à la chaleur méditerranéenne, la polyvalence est le maître-mot.

Côté vêtements, privilégiez les équipements modulables. Un blouson quatre saisons avec doublure amovible et membranes imperméables vous permettra de faire face à toutes les situations. J’ai personnellement adopté les blousons de type “adventure” qui offrent une excellente ventilation par temps chaud tout en assurant une bonne protection contre les intempéries. Les pantalons de même type, avec protections intégrées et doublure amovible, complètent parfaitement la tenue.

Pour les gants, prévoyez au moins deux paires : une paire légère et bien ventilée pour les journées chaudes dans le Verdon ou l’Ardèche, et une paire plus chaude et imperméable pour les cols alpins où la température peut chuter brutalement, même en été. Un conseil qui vaut de l’or : glissez des sous-gants en soie dans vos sacoches ils prennent peu de place et peuvent sauver vos mains en cas de chute brutale de température.

Pour affronter les étapes les plus chaudes de ce road trip, nous vous recommandons particulièrement les gants moto été Ixon RS Delta. Leur conception en textile ventilé avec protections discrètes en fait un excellent choix pour les régions ensoleillées comme le Verdon ou l’Ardèche. Légers, confortables et bien ajustés, ils offrent une bonne sensation au guidon tout en garantissant la sécurité essentielle sur longue distance. Un excellent compromis entre fraîcheur et protection pour les motards estivaux.

gants-moto-ete-ixon-rs-delta

Côté casque, si vous n’avez qu’un modèle intégral, assurez-vous qu’il dispose d’une bonne ventilation. Les modèles modulables offrent un bon compromis, permettant d’ouvrir complètement la mentonnière lors des arrêts photos ou des pauses dans les villages, sans avoir à retirer complètement le casque. Une petite astuce : un spray anti-buée appliqué sur votre écran avant le départ peut vous éviter bien des désagréments dans les passages humides ou les tunnels.

N’oubliez pas les protections contre les éléments : une crème solaire haute protection pour votre visage (même avec un casque intégral, le soleil peut atteindre votre peau au niveau du cou), des bouchons d’oreilles pour réduire la fatigue liée au bruit du vent, et une écharpe tube multifonction type “buff” qui peut servir de cagoule par temps frais ou de protection contre la poussière selon les besoins.

Nous vous recommandons le tour de cou moto Street Moto Pièce, un accessoire simple, pratique et polyvalent. Il se transforme en buff, en cagoule légère ou en filtre anti-poussière selon la situation. Confortable et extensible, il se glisse facilement dans une poche et devient vite indispensable à chaque étape.

Il est disponible en quatre coloris : bleu, rouge, vert et rose, de quoi allier protection et style selon vos préférences.

tour de cou toutes les couleurs

Pour compléter efficacement votre trousse de voyage, nous vous conseillons également le pack Road Trip Moto IPONE. Compact et bien pensé, il regroupe l’essentiel pour entretenir votre moto et rester serein sur la route : graisse de chaîne, nettoyant intérieur de casque, bombe anti-crevaison, lingette microfibre… le tout dans une pochette pratique qui se glisse facilement dans vos bagages. Une solution tout-en-un idéale pour voyager léger sans faire l’impasse sur l’entretien de votre machine.

Road-trip-kit-ipone

Organisez-vous

Pour un road trip d’une semaine, l’art du bagage minimaliste s’impose. Que vous optiez pour des sacoches latérales, un top case ou un sac de selle, l’important est de bien répartir le poids et de garder les objets lourds au plus près du centre de gravité de la moto.

Organisez votre bagagerie par catégories et par fréquence d’utilisation. Les vêtements de tous les jours dans un compartiment facilement accessible, les outils et l’équipement de secours dans un autre. Les sacs étanches de type “drybag” sont vos meilleurs alliés même si vos sacoches sont annoncées comme imperméables, une pluie torrentielle alpine peut parfois les mettre à l’épreuve.

Une astuce de vieux routard : emballez vos vêtements dans des sacs de compression. Non seulement ils prennent moins de place, mais ils restent aussi parfaitement organisés. Et n’oubliez pas que la plupart des hébergements proposent des lessives rapides inutile donc de prévoir sept tenues complètes !

Côté équipement technique, quelques indispensables : un kit de réparation tubeless pour les crevaisons, une trousse à outils basique adaptée à votre machine, une paire de gants de travail fins pour ne pas salir vos gants de moto en cas d’intervention, et bien sûr, des tendeurs élastiques supplémentaires qui se révèlent toujours utiles au moment le plus inattendu.

Bagagerie GIVI & SHAD : bien choisir selon votre configuration

Lorsque l’on part une semaine sur les routes, le choix de la bagagerie devient presque aussi stratégique que celui du casque. Que vous rouliez en duo avec un besoin de volume conséquent, en solo léger, ou que vous alterniez entre route et piste, GIVI et SHAD proposent des solutions adaptées à chaque profil de motard.

Vous ne savez pas vers quelle marque vous tourner ? GIVI ou SHAD, chacune a ses avantages. Découvrez les différences entre les deux dans notre article dédié : Comparatif GIVI vs SHAD : quels top cases pour votre moto ?.

Top cases

Pour les effets volumineux ou le rangement d’un casque supplémentaire, un top case reste indispensable. Le GIVI V47, avec ses 47 litres, est un bon compromis entre capacité et design, pouvant loger deux casques jets ou un intégral et un petit sac. Pour les amateurs d’aventure, le GIVI Trekker Outback 58 en aluminium est pensé pour les longs périples sur routes variées. Chez SHAD, le SH48 séduit par sa légèreté et ses coques personnalisables, tandis que le SH58X, extensible de 46 à 58 L, s’adapte à la charge du jour grâce à ses trois positions. Pour un road trip solo compact, le SH40 reste une valeur sûre.

ModèleMarqueCapacitéCasques logeablesParticularités
Découvrez le GIVI V47GIVI47 L2 intégrauxDesign moderne, dosseret en option
Découvrez le Trekker Outback 58GIVI58 L2 intégraux ou modulablesAluminium robuste, idéal aventure
Découvrez le B47 BladeGIVI47 L2 casquesBon rapport qualité/prix
Découvrez le SH48SHAD48 L2 intégrauxLéger, customisable
Découvrez le SH58XSHAD46-58 L2 intégrauxExtensible 3 positions (46/52/58 L)
Découvrez le SH40SHAD40 L1 intégral + accessoiresCompact, idéal pour solo

Sacoches de selle

Idéales pour les motos sans top case ou pour compléter la bagagerie, les sacoches de selle offrent une solution pratique et souvent étanche. La SHAD SW38 est 100 % étanche avec 35 L, parfaite pour les équipements sensibles. Le modèle SR38, au look rétro, s’adresse à ceux qui privilégient l’esthétique.

ModèleMarqueCapacitéÉtancheParticularités
Découvrez le SW38SHAD35 LOui100 % étanche, convertible en sac à dos
Découvrez le SR38SHAD10 LIPX5Style rétro avec fermeture boucle

Valises latérales rigides

Si vous recherchez du rangement sécurisé et organisé, optez pour des valises rigides. Les GIVI V35 sont profilées et aérodynamiques, idéales pour ne pas alourdir la moto.Les SH36 offrent une ligne plus épurée, tandis que les TR36 et TR47 Terra, en aluminium brossé, allient style, robustesse et étanchéité.

ModèleMarqueCapacité (par valise)ÉtancheParticularités
Découvrez le V35 Monokey SideGIVI34 LNonProfil aérodynamique
Découvrez le SH36SHAD36 LOuiDesign épuré, compatible casque intégral
Découvrez le Terra TR36 / TR47SHAD36 / 47 LOuiAluminium, look premium et robuste

Sacoches latérales souples

Pour une approche plus légère ou urbaine, les sacoches souples sont parfaites. SHAD propose les SL58, au style discret et déperlant, ainsi que les SW42, étanches à 100 %, idéales pour les longues distances par tous les temps.

ModèleMarqueCapacité (totale)ÉtancheParticularités
Découvrez le SL58SHAD46 litres à 58 litres étenduDéperlantLook urbain, fixation simple
Découvrez le SW42SHAD2×25 LOuiFermeture roulée, 100 % étanche

Sacoches de réservoir

Accessoire souvent sous-estimé, la sacoche de réservoir est pourtant très pratique pour garder papiers, téléphone ou en-cas à portée de main. SHAD propose une gamme modulaire (E04P, E10P, E16P) avec système Pin System pour une fixation rapide et propre.

ModèleMarqueCapacitéFixationParticularités
Découvrez le E04P / E10P / E16PSHAD4 / 10 / 16 LPin SystemExtensibles, sobres, fixation rapide

Sacs étanches (dry bags)

Les sacs étanches sont idéaux pour garder vos affaires au sec quelles que soient les conditions météo. Le SW42, utilisable aussi bien sur la selle qu’en complément d’une valise.

ModèleMarqueCapacitéParticularités
Découvrez le SW42SHAD42 LÉtanche, compatible selle ou valise

En résumé

  • Pour les longues distances : top case + valises rigides
  • Pour les baroudeurs : valises alu + sacoches de selle étanches
  • Pour les motards légers ou urbains : sacoches souples + dry bag
  • Pour tous : une sacoche de réservoir reste une alliée précieuse

Le Système de Navigation et la Planification

La navigation est un élément crucial de votre road trip. Si les smartphones avec Google Maps ou Waze peuvent dépanner, ils ne sont pas idéaux pour un usage motard prolongé : batterie qui se décharge rapidement, écran parfois illisible en plein soleil, et itinéraires pas toujours adaptés aux plaisirs motards.

Un GPS dédié aux motos reste l’option la plus fiable. Les modèles de Garmin ou TomTom conçus pour les deux-roues offrent une meilleure résistance aux intempéries, une batterie optimisée et surtout des options de routage spécifiques aux motards, privilégiant les routes sinueuses et pittoresques plutôt que les voies rapides. Investissement conséquent certes, mais qui transforme radicalement l’expérience de navigation.

Les systèmes Apple CarPlay et Android Auto, s’ils sont intégrés à votre tableau de bord ou avec un écran additionnel, peuvent également être une solution pratique, mais toutefois, faites attention et prenez vos précautions avant que cette modernisation devienne votre pire cauchemar durant votre road trip :

  • Assurez-vous que vos cartes soient téléchargées et accessibles en mode hors ligne au préalable, notamment en zone de montagne où le réseau 4G, 5G est parfois inexistante.
  • Si vous utilisez le système sans fil pour votre iPhone ou votre smartphone Android, veillez à garder votre téléphone constamment alimenté, car l’autonomie chute très vite avec la navigation active et la connexion Bluetooth simultanée.

Un câble USB relié à une prise 12V ou un support avec recharge intégrée peut éviter bien des mauvaises surprises.

Pour les puristes ou en complément, les bonnes vieilles cartes routières gardent leur charme et leur utilité. Une carte Michelin régionale glissée dans la poche transparente de votre sacoche de réservoir vous permettra d’avoir une vision d’ensemble que les GPS ne proposent pas, et ne tombera jamais en panne de batterie !

Planifiez vos étapes avec réalisme. Sur les routes sinueuses des Alpes ou des Cévennes, comptez une moyenne de 50 km/h incluant les pauses, soit environ 200-250 km par jour pour rouler sans stress. Il vaut mieux prévoir moins et profiter davantage que de s’imposer un marathon épuisant.

Identifiez à l’avance les stations-service sur votre parcours, particulièrement dans les zones montagneuses où elles peuvent être plus rares. Une application comme “Station Service” permet de les localiser facilement et de connaître leurs horaires d’ouverture information précieuse dans les régions rurales où les stations automatiques 24/7 ne sont pas légion.

Sécurité et prévention

La sécurité commence par l’état de votre machine. Avant de partir, un check-up complet s’impose : pneus, freins, niveaux, chaîne… N’attendez pas d’être au milieu des Gorges du Verdon pour découvrir que vos plaquettes sont usées ! Si votre moto approche d’une échéance d’entretien, faites-la réaliser avant le départ, même avec quelques kilomètres d’avance.

Prévoyez toujours une trousse de premiers secours basique et gardez-la facilement accessible. Quelques pansements, des compresses stériles, un antiseptique, des antidouleurs et vos médicaments personnels peuvent vous sauver la mise en cas de petit bobo.

L’assistance routière est une sécurité supplémentaire qui vaut son pesant d’or. Vérifiez que votre assurance ou votre carte de crédit inclut ce service, particulièrement utile dans les régions isolées comme les Cévennes. Certaines organisations comme la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) proposent également des services d’assistance spécifiques aux motards.

Les petits trucs qui changent tout

Un spray dégrippant multifonction est votre meilleur ami en cas de chaîne qui grince ou de vis récalcitrante.

Des bouchons d’oreille en mousse coûtent quelques euros mais réduisent considérablement la fatigue liée au bruit constant du vent et du moteur.

Une serviette microfibre prend peu de place, sèche rapidement et peut servir aussi bien à essuyer votre visière embuée qu’à improviser une sieste au bord d’un lac.

Des lingettes nettoyantes pour les mains et le visage vous permettront de vous rafraîchir rapidement lors des pauses sans avoir à chercher un point d’eau.

Un antivol léger de type U ou une chaîne compacte reste indispensable, même dans les régions rurales apparemment tranquilles. Ne tentez pas le sort en laissant votre monture sans surveillance dans les zones touristiques comme les Gorges du Verdon ou le Pont d’Arc.

Un camelback ou une poche à eau intégrée à votre sac à dos vous permettra de rester hydraté sans avoir à vous arrêter essentiel dans les régions chaudes du sud.

Un bloc multiprise est précieux dans les hébergements qui comptent souvent trop peu de prises pour recharger simultanément téléphone, GPS, appareil photo et autres gadgets électroniques.

Rouler en groupe ou en solo ?

Ce road trip peut se faire aussi bien en solo qu’en groupe, chaque option ayant ses avantages. En solo, vous profitez d’une liberté totale, adaptant votre rythme et vos arrêts selon vos envies. En groupe, le plaisir est partagé et la sécurité renforcée, mais cela demande une organisation plus rigoureuse.

Si vous partez à plusieurs, convenez à l’avance de quelques règles simples : horaires de départ, fréquence des pauses, ordre de route… La communication est essentielle. Investissez dans un système d’intercom si vous n’en possédez pas encore pouvoir échanger sur les conditions de route ou simplement partager vos impressions en temps réel ajoute une dimension supplémentaire au voyage.

Une règle d’or en groupe : adaptez toujours le rythme au pilote le moins expérimenté. Un road trip réussi est celui où tout le monde prend du plaisir, pas une course contre la montre.

Météo et adaptabilité

La météo peut être capricieuse, particulièrement en montagne. Consultez les prévisions chaque soir pour le lendemain, mais restez flexible. Une application comme Météo France ou Windy vous donnera des prévisions précises par zone.

N’hésitez pas à adapter votre itinéraire en fonction des conditions. Un col peut être magnifique par beau temps mais devenir dangereux sous la pluie. Avoir toujours un “plan B” en tête peut sauver une journée potentiellement compromise par la météo.

Dans les Alpes, les orages d’été peuvent se former très rapidement en fin d’après-midi. Planifiez vos passages de cols plutôt en matinée, quand les conditions sont généralement plus stables.

Se connecter avec la communauté motarde

L’un des plaisirs du voyage à moto est le sentiment d’appartenance à une communauté. N’hésitez pas à échanger avec les autres motards que vous croiserez en chemin ils sont souvent source de précieux conseils sur les routes à privilégier ou à éviter, les restaurants sympathiques ou les coins secrets qui ne figurent dans aucun guide.

Les forums comme Moto-Station ou le FORUM de la FFMC sont également d’excellentes ressources pour préparer votre voyage ou obtenir des informations de dernière minute sur l’état des routes.

Ce road trip à travers les Alpes, le Verdon, les Cévennes et l’Ardèche vous fera traverser certaines des plus belles régions de France, sur des routes qui semblent avoir été dessinées spécialement pour le plaisir motard. Avec une préparation adéquate et ces quelques conseils en tête, vous êtes maintenant prêt à vivre une expérience inoubliable sur deux roues.

Alors, casque sur la tête, gaz dans la poignée, et que la route soit avec vous !

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